lundi 31 janvier 2011

Un avis consommateur The Body Shop tiré au sort

L'avis consommateur sur l'eau de toilette Rose du Maroc de Body Shop a été tiré au sort ce matin et son auteur est Aurélie, shopper exigeante, qui a déjà écrit 15 avis consommateurs sur Testntrust.
Sa note est plutôt très bonne : 4,3 sur 5. Et son avis est très complet : "Un parfum d'exotisme. J'aime son odeur de rose très rafraîchissante qui tient toute la journée. La marque offre une gamme de parfums très variée et très abordable (24€). Dommage que The Body Shop ne fasse pas de vente en ligne car les boutiques ne sont pas implantées dans toutes les villes de France. En revanche, le club des créateurs de beauté distribue certains produits en vente par correspondance."
Nous avons transmis son avis à la société The Body Shop le 28 janvier dernier comme pour chaque avis consommateur déposé sur Testntrust : c'est notre premier engagement !
Aurélie gagne donc le lot mis en jeu cette semaine : le coffret premium Youkado 100% homme qu'elle ne manquera pas d'offrir à un proche...

jeudi 27 janvier 2011

Testntrust sur BFM à propos des avis consommateurs

Les faux avis consommateur : le sujet dont notre Secrétaire d'Etat s'est emparé vendredi dernier dans une déclaration importante à nos yeux. Nous lui avons immédiatement adressé un courrier pour lui faire part tout d'abord de notre satisfaction - le sujet devient enfin une "affaire d'Etat"-, et lui dire que nous étions prêts à travailler sur la mise en place d'un label ou d'une norme dans le domaine des avis consommateur.
Il est avéré, ce dont nous sommes fiers, que le sujet a connu ces derniers mois un écho très favorable dans la presse grâce à l'étude que nous avons réalisé au mois de septembre dernier sur un échantillon représentatif de la population française. C'est d'ailleurs au cours d'une émission sur Canal Plus au mois de décembre dans laquelle nous avons été interviewés que la DGCCRF a annoncé le démarrage d'une enquête à ce sujet.
Hier, la radio FRANCE BLEU consacrait sa Minute conso à ce sujet en citant l'étude de Testntrust (écouter le podcast en cliquant sur ce lien).
Aujourd'hui, BFM consacre 3 minutes d'interview à Frédéric Hougard, fondateur de Testntrust dans l'émission Good morning business. Stéphane Soumier échange avec le Président de Testntrust sur le sujet des faux avis consommateurs et particulièrement sur ce que nous avons mis en place pour garantir des avis fiables et sincères. Vous pouvez écouter cette interview en cliquant sur ce lien.
Gageons que les prochaines semaines verront, outre un échange probable avec le Secrétaire d'Etat, de nouvelles retombées sur ce sujet qui est notre combat et notre raison d'être.

samedi 22 janvier 2011

Les faux avis consommateurs : une affaire d'Etat

Les faux avis de consommateurs sont sur le devant de la scène depuis ce vendredi suite à l'intervention de notre Secrétaire d'Etat à la Consommation, Frédéric Lefebvre (en photo ci-dessus, crédit AFP). Dans un discours qui fera date, prononcé depuis le Centre de surveillance du commerce électronique (CSCE), à Morlaix, il a déclaré : "Il faut vraiment s'attaquer au secteur qui fait commerce des faux avis de consommateurs sur internet". Bonne nouvelle ! Et on peut ajouter "il était temps Monsieur le Ministre !".
Comme l’annonçait la DGCCRF sur Canal Plus dans une interview précédant celle d'un des fondateurs de Testntrust, une enquête est actuellement menée au sujet des faux avis sur Internet. Comme le rapporte le site voila "Ses inspecteurs en ont profité pour montrer des commentaires pleins de louanges, et manifestement de parti pris, glanés sur des sites de ventes diverses (couches de bébés, voyages, pièces détachées de voitures...)."
"Une autre enquête spécifique sur les pratiques déloyales dans le secteur de la réservation d'hôtels en ligne" a vu le jour il y a un mois a ajouté Frédéric Lefebvre.
"Certaines plateformes internationales de réservation en ligne ont développé des pratiques préjudiciables, tant au consommateur -par exemple, de fausses informations leurs sont délivrées en termes de prix, de classement ou de notoriété - qu'aux professionnels qui subissent des pratiques restrictives de concurrence" a déclaré le Secrétaire d'Etat très en verve sur le sujet.
Selon le site Stratégies : "Quatre grands acteurs du secteur, dont les noms n'ont pas été dévoilés, sont dans le collimateur de la DGCCRF, qui devrait rendre un premier bilan d'étape à la fin du premier trimestre, a ajouté Nathalie Homobono, sa directrice générale."
On ne peut que se féliciter chez Testntrust de cette prise de conscience des pouvoirs publics. Rappelons ici que Testntrust a été la première société a financer et publier une étude sur le sujet des faux avis consommateurs, étude largement reprise dans la presse depuis le mois d'octobre 2010 (France 2, Canal Plus, Le Monde, Le Parisien, Capital...).
Le Centre de surveillance du commerce électronique aurait effectué l'année dernière plus de 10000 contrôles sur près de 8400 sites, afin de vérifier s'il respectaient la législation.
Chez Testntrust nous nous réjouissons que notre initiative de septembre dernier ait fait des petits, au point de devenir l'affaire de la DGCCRF et du Secrétariat d'Etat. Nous militons depuis notre création pour des avis fiables et sincères, pour un web vertueux au bénéfice des consommateurs et des entreprises citoyennes. Notre offre de Veille 2.0 et d'Affiliation en marque grise répondent aux meilleurs critères de fiabilité et d'honnêteté prônés désormais par les pouvoirs publics.
"Nous sommes prêts à aider le Secrétaire d'Etat à créer un label national, une marque de confiance reconnue sur ces pratiques" déclare Frédéric Hougard le Président et fondateur de Testntrust.
Nous oeuvrerons en 2011 dans ce sens avec les entreprises qui nous rejoignent et les consommateurs tous les jours plus nombreux qui s'expriment sur Testntrust.com.

mercredi 19 janvier 2011

Tout savoir sur les micro-ordinateurs avec la DGCCRF


Comment bien acheter son ordinateur ? La DGCCRF a publié récemment un guide extrêmement complet à disposition du public pour aider les consommateurs à faire le bon choix. Testntrust reproduit ici la partie qui concerne les produits multimédia, et en particulier les micro-ordinateurs.
Votre avis consommateur est le bienvenu si vous être possesseur d'un ordinateur ou de matériel informatique que le Père Noël vous aurait apporté !

Voici donc l'extrait du guide de la DGCCRF :

"L'évolution rapide des technologies conduit à changer fréquemment les équipements informatiques pour profiter des dernières nouveautés, ou à se doter d’un deuxième équipement, voire d’un troisième.
Si l’ordinateur fait partie des équipements basiques des foyers, cette acquisition n’est pas un achat banal.

UN BON ACHAT SE PREPARE

Les différentes utilisations de l’ordinateur

On retient généralement trois grands types d’usage qui requièrent des matériels et des aptitudes techniques différents.
- Pour les applications bureautiques et la consultation d’Internet, les matériels d’entrée de gamme sont très suffisants. Pour une utilisation essentiellement nomade, les nouveaux mini-portables (netbooks) apparus sur le marché en 2008 sont des produits intéressants, proposés à des prix inférieurs aux ordinateurs portables classiques (à partir de 250 €). Ils sont toutefois réservés à une utilisation ponctuelle, en complément d’un matériel traditionnel. L’offre de ce type de produits s’est enrichie en 2010.
- Pour une utilisation familiale, compte tenu du développement rapide de l’offre en matière de loisirs numériques, il est préférable de cibler un matériel de milieu de gamme.
- Enfin, les machines les plus sophistiquées et les plus chères peuvent être réservées aux applications les plus lourdes telles que le montage vidéo ou les jeux en 3D, notamment les plus récents.

L’ordinateur est un système complexe

Dans la gamme intermédiaire, l’offre est largement diversifiée, tant en nombre de modèles qu’en éventail de prix. C’est pourquoi, si l’on est déjà plus particulièrement attiré par certains types d’utilisation, il importe d’en tenir compte dans le choix des caractéristiques techniques des principales composantes de la configuration.

Attention aux matériels qui composent la configuration : vérifiez que tous les composants dont vous avez besoin sont effectivement compris dans le prix affiché.


Il faut une capacité suffisante de mémoire. Or, les logiciels pré-installés et surtout les systèmes d'exploitation en occupent énormément. Ne vous fiez pas aux indications portées sur certains emballages de logiciels ou de cédéroms, qui sous-évaluent souvent les capacités minima requises pour leur installation.

Les mémoires vives (RAM) de 1 Go (giga-octet) sont également indispensables -2 Go ou plus pour le multimédia-, de même qu’un disque dur d’au moins 80 Go est nécessaire pour un usage principalement bureautique. Une capacité de 120 Go et plus est recommandée pour des applications multimédia. La plupart des ordinateurs portables disposent désormais d’une mémoire vive de 2 Go, voire de 4 Go dès les modèles de milieu de gamme.

La carte graphique, l’écran et la connectique constituent également des postes dont les caractéristiques doivent être adaptées à l’usage que vous envisagez.
La qualité de la carte graphique est notamment essentielle pour les amateurs de jeux.

La possibilité de lire des DVD ou de regarder la télévision sur votre écran d’ordinateur peut vous inciter à rechercher le meilleur confort dans un écran de grande taille. Enfin, la plupart des loisirs numériques supposent que vous mettiez votre ordinateur en relation avec un autre équipement, lecteur MP3, appareil photo, caméscope, mais aussi clé de stockage de données ou disque dur supplémentaire. Il vous faut donc disposer des entrées/sorties capables de supporter la connexion avec ces différents matériels.

En conséquence, évaluez vos besoins immédiats et ultérieurs, afin de vous assurer que l’ordinateur que vous choisirez sera convenablement équipé.

Si vous vous orientez vers un ordinateur portable, il vous faudra aussi tenir compte du poids et de l’autonomie. Une fonction wifi, qui permet une connexion sans fil à internet, peut être utile puisqu’elle vous permet de vous connecter y compris dans certains lieux publics.

Les micro-ordinateurs destinés à des usages familiaux sont de plus en plus souvent proposés avec un ensemble des logiciels préinstallés. Faites-vous clairement préciser la liste et les fonctionnalités des versions qui sont implantées sur chacune des configurations que vous examinez. Posez également des questions sur la documentation fournie.

Et rappelez-vous que des logiciels préinstallés dont vous n'avez pas l'usage encombrent inutilement votre ordinateur, ce qui peut gêner le fonctionnement optimum des applications auxquelles vous tenez. Si les logiciels préinstallés ne couvrent pas tous vos besoins, renseignez-vous également sur le prix des logiciels que vous devrez peut-être acheter en plus et calculez votre budget : suivant les applications que vous envisagez, il
faudra compter de quelques dizaines à plusieurs centaines d'euros.
Enfin, il convient de signaler que certains fabricants d’ordinateurs ont mis en place des procédures de remboursement pour les consommateurs ne souhaitant pas conserver le système d’exploitation et les logiciels préinstallés. Des informations sur ces procédures et leurs modalités sont disponibles auprès des revendeurs de matériel informatique ou des fabricants d’ordinateurs.

Les matériels périphériques

Certains sont indispensables -l'imprimante-, d'autres utiles -le scanner par exemple-, d'autres, enfin, permettent d'élargir l'usage de votre ordinateur à de nouvelles activités ou d'améliorer le confort d'un premier équipement.

Avant tout achat prenez soin de noter toutes les caractéristiques des composantes essentielles de votre équipement et vérifiez que l'ensemble est suffisant et compatible avec le matériel supplémentaire que vous souhaitez connecter.
Comme en matière de logiciels, si vous avez déjà une idée précise de ces besoins, il faut dès avant l'achat vous préoccuper de leurs prix, de leurs performances, de leur facilité d'installation et de leur compatibilité avec la configuration (matériel et logiciel) que vous avez choisie.

D’une manière générale, il faut garder présent à l’esprit que l’offre en microinformatique est extrêmement mouvante. Il est essentiel de faire votre choix en fonction de vos besoins et de vos moyens et de privilégier les offres qui vous permettront de suivre le marché, pendant un certain temps.

L'INSTALLATION ET LE SERVICE APRES-VENTE

Si vous êtes débutant, l’intervention d’un technicien lors de l’installation peut se révéler un investissement utile. Cela vous permettra de voir une première fois comment faire fonctionner l’ensemble (ordinateur, périphériques, connexion internet)… et de constater que tout fonctionne convenablement.

La plupart des revendeurs vous proposeront un service après-vente.

Conditions de réparation des matériels (pièces et main-d'œuvre, à domicile ou retour atelier) : ne vous laissez pas impressionner par la référence à ce que votre vendeur appellera "la garantie constructeur"; qu'il puisse s'en prévaloir est une bonne chose, mais sachez que votre seul interlocuteur est le vendeur lui-même, qui doit donc s'engager précisément sur les prestations qu'il propose. Si vous souscrivez une extension de garantie assurée par le fabricant mais commercialisée par l’intermédiaire du distributeur, veillez à ce que ses modalités vous soient communiquées et soyez attentifs aux éventuelles obligations qui vous incombent pour valider cette extension de garantie.

Contenu et modalités d'exécution des prestations d'assistance en matière de logiciels : soyez en particulier attentif au numéro d'appel du centre d'assistance téléphonique ; c'est vous qui payez les communications, or de nombreux centres sont implantés à l'étranger. Notez qu’il convient d’être particulièrement attentif aux conditions de garantie des portables qui sont, par vocation, plus exposés.

Conseils d’achat

A moins d’être un amateur éclairé, quand vous aurez défini votre besoin, prenez le temps de recenser les caractéristiques techniques essentielles des composants que vous souhaitez retrouver dans la configuration de votre choix, et surtout, entourez-vous de conseils techniques.

N’oubliez pas que, si vous envisagez l’achat d’un ordinateur de bureau, vous pouvez vous réserver une marge d’adaptation dans le temps et pour cela, soyez exigeant sur les possibilités d’évolution du matériel ; au contraire, si vous optez pour un ordinateur portable, vous serez plus limité dans les possibilités d’évolution de votre matériel.

Sur la plupart des ordinateurs commercialisés dans la grande distribution ou dans les magasins spécialisés, des logiciels sont déjà installés. Assurez-vous qu'il s'agit de la version française. Il faut un matériel fiable et un service après-vente efficace en cas de panne. Il faut une documentation claire, complète et en français pour le matériel comme pour le logiciel. Certains vendeurs proposent des services téléphoniques d'assistance (en
anglais : "hot line") qui peuvent être bien utiles. Avant d’acheter, il faut absolument comparer les prix, certes, mais aussi bien s’informer : auprès des vendeurs, en lisant la presse spécialisée, en consultant votre entourage...

Grande marque ou p.c. assemblé ?

À côté des grandes marques qui vous vendent un produit complet, on trouve beaucoup de P.C. assemblés et montés par de nombreuses boutiques spécialisées.
Avantages : le produit est moins cher, on peut se procurer les différents modules séparément et faire plus aisément évoluer sa configuration ; c'est une formule aussi fiable que le recours à un produit de marque.
Inconvénient : il faut de bonnes connaissances techniques, en particulier pour s'y reconnaître dans les sous-ensembles et les composants s'il arrivait que le fournisseur vienne à disparaître.

Système d'exploitation propriétaire ou logiciel libre ?

À côté du système d'exploitation préinstallé le plus généralement proposé, il existe plusieurs systèmes d'exploitation qui sont librement accessibles sur internet ou dont on peut demander l'installation à certains assembleurs. Le choix se pose dans les mêmes termes qu'en matière de matériels : l'installation et l'utilisation des logiciels libres exigent une bonne maîtrise de l'informatique. Soyez également attentif à la compatibilité de votre matériel et de vos différents périphériques avec le logiciel libre proposé.

RESTEZ VIGILANT

Initié ou non, ne vous laissez pas séduire par les annonces alléchantes et vérifiez soigneusement que les produits que l'on vous vend sont bien ceux dont la publicité vante les mérites… N'oubliez pas que votre première garantie est la mention explicite des références correctes sur la facture. Conservez également les documents publicitaires.
Les professionnels qui proposent des produits ou des services sur internet sont soumis à certaines obligations d'information à l'égard des consommateurs. Comme pour tous les achats effectués à distance, les consommateurs bénéficient d'un délai de rétractation qui leur permet de retourner le produit au vendeur dans les 7 jours à compter de la réception du produit (à compter de l'acceptation de l'offre pour les prestataires de
services). Ce droit de rétractation peut être exercé sans avoir à justifier de motifs ni à payer de pénalité. Les frais de retour, sauf accord du vendeur, sont à votre charge."

Ce texte concernant les micro-ordinateurs est extrait du Guide édité par la DGCCRF au mois de décembre 2010 et disponible à l'adresse suivante sur le site du Ministère de l'économie.


Avis consommateur


Pour information, à l'heure où nous publions ce billet les notes des constructeurs de micro-ordinateurs faisant suite aux avis consommateur laissés sur le site Testntrust sont :
Avis consommateur DELL : 2,8 sur 5 (note synthétique)
Avis consommateur SAMSUNG : 3,5 sur 5 (note synthétique)
Avis consommateur TOSHIBA : 3,9 sur 5 (note synthétique)
Avis consommateur APPLE : 4,1 sur 5 (note synthétique)
Avis consommateur MICROSOFT : 2,3 sur 5 (note synthétique)
Attention certaines marques proposent également des produits d'autres gammes (comme Samsung et Apple par exemple)



lundi 10 janvier 2011

Tout savoir sur les téléphones mobiles avec la DGCCRF


La DGCCRF a édité au mois de décembre un excellent guide destiné aux consommateurs pour les aider dans leurs achats. Dans ce guide gratuit et disponible sur Internet, un chapitre entier est consacré aux téléphones portables et nous vous le proposons ici. En plus des avis de Testntrust sur le sujet, rien de tel qu'une information objective et utile à tous :

"LES RÉSEAUX MOBILE


Les services mobiles sont accessibles grâce aux réseaux d’antennes radioélectriques construits par quatre opérateurs. Ces derniers ont déployé et continuent de déployer une ou plusieurs technologies parmi les suivantes : 2G/EDGE, 3G/3G+ et bientôt 4G.
• Les technologies 2G/EDGE couvrent la quasi-totalité du territoire et donnent l’accès aux services les moins consommateurs en données : typiquement la voix et les SMS. Elles permettent également un accès dégradé à Internet.
• Les technologies 3G/3G+ couvrent une majorité de la population et donne l’accès au haut débit qui permet les services Internet et à la télévision.
• Les technologies 4G commenceront à être déployés fin 2011 et permettront de bénéficier de débits comparables voire supérieurs à ceux actuellement accessibles sur les réseaux fixes.

Les 4 réseaux de ces opérateurs présentent des différences en termes de couverture et de services accessibles ; des comparatifs sont possibles en se référant aux sites des opérateurs ou des associations de consommateurs.

Ces quatre réseaux sont utilisés par une vingtaine d’opérateurs de téléphonie mobile qui vous propose des services variés. Les opérateurs qui n’ont pas construit d’antennes (les opérateurs virtuels ou MVNO) achètent aux quatre opérateurs « constructeur » du transport de voix ou de données et vous les revendent sous leur marque, avec leur propre prix qui peuvent être très différents de ceux que vous proposerait l’opérateur de réseau.

LE CHOIX DE L’APPAREIL


Réseau
La première vérification à faire est celle des technologies (2G/EDGE, 3G/3G+, 4G) qui sont compatibles avec votre appareil. La technologie 4G n’est pas encore déployée, aussi les seules questions à vous poser sont les suivantes : Ai-je besoin d’internet ou de la télévision sur mon appareil mobile? Si oui, mon appareil est-il compatible 3G/3G+ ?
Fonctions
Les MMS, la navigation Internet (ou surf), la consultation des mails sur une application de messagerie du constructeur, l’usage modem, l’appareil photo… sont autant de fonctions qui peuvent être ou ne pas être réalisées par votre appareil. Pensez à vous procurer un appareil qui permet de réaliser celles qui vous intéressent.
Compatibilité
En plus, il faut vérifier que de telles fonctions sont incluses dans l’offre de votre opérateur. Par exemple, certains téléphones incluent une application pour consulter ses mails ; avant de l’utiliser il faut vérifier si la fonction mail est accessible avec votre offre et si oui à quel tarif.
Confort
Les différents appareils offrent des conforts d’utilisation variables.
La qualité du son, les équipements associés (comme les oreillettes), le temps de charge, l’autonomie, l’environnement logiciel… sont autant de paramètres qui peuvent influencer votre choix.

LE CHOIX DU DISTRIBUTEUR


Les appareils peuvent être achetés dans les boutiques des opérateurs, chez les fabricants de téléphones, dans les réseaux de grande distribution, dans des magasins d’électronique ou d’électroménager. Vous pouvez y accéder via Internet ou en vous déplaçant en magasin. Ils pourront alors se présenter sous l’une des deux formes suivantes.
1. L’appareil sera associé à la marque d’un opérateur de téléphonie mobile. Le logo ou le nom de l’opérateur sera présent sur l’empaquetage et l’appareil sera proposé avec une offre de l’opérateur (un forfait par exemple).
2. L’appareil ne porte pas les couleurs d’un opérateur en particulier, et n’est associé à aucune offre de téléphonie mobile.

Ces présentations correspondent à des produits présentant d’importantes différences.

1. Dans le 1er cas : le prix sera significativement plus bas. L’appareil pourra bénéficier d’un environnement logiciel spécifique à l’opérateur qui facilitera son utilisation en adéquation avec l’offre souscrite. En contrepartie, l’appareil sera verrouillé sur le réseau de l’opérateur ; on parle de « simlockage » de l’appareil : vous ne pourrez pas l’utiliser sur un autre réseau à moins de le déverrouiller (Cette opération est effectuée gratuitement par votre opérateur 6 mois après l’achat du terminal. Cette durée sera prochainement réduite à trois mois pour certains opérateurs).
De plus, son achat est souvent conditionné à l’achat chez le même opérateur d’une offre de service (téléphonie, SMS, Internet…), laquelle peut être engageante pour une ou deux années. Par ailleurs, dans de très rares cas, certaines fonctionnalités incompatibles avec le réseau de l’opérateur sont retirées de l’appareil.

2. Dans le 2nd cas : vous bénéficiez de la configuration installée par le constructeur sans ajouts ou restrictions supplémentaires. L’appareil fonctionne sur tous les réseaux. En revanche, l’interface de l’appareil sera sans doute moins bien adaptée à l’offre de votre opérateur.

LES OFFRES MOBILE


On distingue deux grandes familles d’offres mobile. Les offres dites de « téléphonie »et les offres dite « clé 3G/3G+ ». Les premières nécessitent un téléphone mobile et incluent des services comme la voix, les SMS ou Internet. Les secondes sont associées à des ordinateurs portables ou des tablettes.

LES OFFRES « TÉLÉPHONE »


Ces offres proposent des communications téléphoniques, l’envoi et la réception de SMS/MSM, la navigation internet sur le mobile, l’envoi et la réception de mails au moyen de l’application de votre téléphone, l’accès à la télévision gratuite ou payante… Pour pouvoir bénéficier pleinement des services que vous propose un opérateur, vous devez avoir un téléphone mobile adapté et connecté au réseau (voir plus haut). Voici un très
bref aperçu des trois types d’offres que vous pouvez être amenés à rencontrer.

Les cartes ou les pass
Ils sont adaptés à une consommation ponctuelle. Trois données sont importantes pour ce type d’offres.
1. Leur prix.
2. Un crédit de service en euros (qui peut être différent du prix).
3. Une durée de validité.
Le principe est le suivant. Vous payez le prix(1), vous activez votre carte sur votre téléphone mobile et vous bénéficiez pendant une certaine durée (3) de l’accès aux services de votre opérateur. À chaque fois que vous téléphonerez, naviguerez sur le Web, regarderez la télévision… une partie de votre crédit de service (2) sera consommée. Les tarifs de ces services sont rarement disponibles sur la carte ou le pass.
Pour ces derniers, il faudra vous référer à la brochure tarifaire de votre opérateur.
Le point majeur de ces offres, est qu’une fois que le crédit de service est consommé, l’accès aux services est bloqué.
Sachez que si vous ne rechargez pas votre crédit de service avant la fin de la validité de votre carte, vous perdrez votre crédit de services non utilisé, la possibilité d’être appelé et votre numéro de téléphone. Par ailleurs, une fois le crédit de service consommé, plus aucun service (y compris ceux dit illimités) ne sera accessible.

Les forfaits bloqués
Ces derniers permettent une utilisation régulière des services mobiles. Ils fonctionnent exactement sur le même principe que les cartes. Vous payez chaque mois une somme fixe (1.) qui vous donne le droit à un crédit de service en euros (2.) valable pour le mois en question (3.). Le principal avantage des forfaits bloqués par rapport aux cartes est que la tarification est plus avantageuse.
Attention, certains de ces forfaits vous engagent pour une durée d’un an ou deux ans. Si vous souhaitez résilier votre contrat avant cette période, vous devrez payer les mois restants (les mois à partir du treizième ne comptent que pour un quart).

Les forfaits
Ces derniers relèvent d’une logique différente des deux modes précédents. Notamment, une fois votre forfait épuisé, l’accès aux services n’est pas bloqué.
Ils sont composés de quatre données essentielles :
1. Le prix mensuel.
2. Le forfait.
3. Le « au-delà du forfait ».
4. Le « hors-forfait ».
Vous payez chaque mois le prix (1.) ce qui vous donne le droit de consommer certains services définis dans le forfait choisi (2.). Ces derniers peuvent être en quantité limitée (deux heures d’appel) ou illimités (SMS illimités par exemple). Une fois la quantité disponible dans le forfait épuisée, vous gardez l’accès au service mais il sera facturé en plus c’est à dire « au-delà du forfait » (3.).
Certains services (comme les SMS, l’appel vers les numéros spéciaux…) peuvent ne pas être inclus dans votre forfait. Vous avez généralement accès à ces services malgré tout mais ils seront décomptés « hors-forfait » (4.) au tarif annoncé dans la brochure tarifaire de votre opérateur, c’est à dire en plus de ce que vous payez chaque mois (1.).
Ainsi le montant de votre facture mensuelle sera égal à la somme du prix du forfait, du prix des usages « au-delà du forfait » et du prix des usages « horsforfait » (1.)+(3.)+(4.).

LES OFFRES « CLÉ 3G/3G+ »


Ces offres vous permettent d’accéder à l’internet mobile à partir d’un appareil plus gros qu’un téléphone portable comme un ordinateur ou une tablette. Elles n’incluent pas, pour le moment, de services de communications téléphoniques ou de SMS sur l’ordinateur.
Pour en bénéficier, il est nécessaire que votre appareil puisse capter le réseau mobile 3G/3G+ au moyen d’une antenne (comprenant une carte SIM). Cette dernière est souvent intégrée directement à la tablette mais généralement elle ne l’est pas pour un ordinateur ; il faudra dans ce cas, vous munir d’une « clé de réseau» qui se branchera sur un port USB de l’appareil ou créera un réseau wifi.
Dans certains cas, cette clé peut être remplacée par votre téléphone mobile ; attention l’usage internet sur votre ordinateur sera alors facturé de manière séparée à l’offre internet mobile sur votre téléphone.
Parmi les offres « clé 3G/3G+ », vous pouvez également distinguer les pass ou cartes, les forfaits bloqués ou les forfaits qui obéissent aux mêmes mécanismes que les offres « téléphone ».

LES PARTICULARITÉS DE LA TÉLÉPHONIE MOBILE

L’INTERNET MOBILE

L’internet mobile obéit à des contraintes différentes de l’internet fixe (celui auquel vous accéder à votre logement depuis le réseau de téléphone, de télévision ou de fibre optique).
En conséquence, les modes de facturation utilisés pour l’accès à Internet à partir d’un téléphone mobile, d’une tablette ou d’une clé 3G/3G+ sont particuliers. Ce que vous paierez pourra dépendre de la durée pendant laquelle vous êtes resté connecté (facturation à la durée), de la quantité de données échangées avec le réseau (facturation à la data) ou encore être intégré à un forfait dit « illimité ».
De plus vous serez limités par des restrictions absentes des offres de l’internet fixe (interdiction de l’usage modem ou de la voix sur IP par exemple). La plus notable d’entre elles est le fair use (particulièrement utilisé pour les offres d’ «internet illimité »). En pratique, si vous envoyez ou recevez un trop grand nombre de données, votre débit sera bridé et l’accès aux services de l’internet mobile sera moins confortable. Le niveau exact de cette limitation dépend de l’opérateur et de l’offre ; vous pouvez y accéder sur la brochure tarifaire de votre opérateur.

L’ITINÉRANCE EUROPÉENNE

Lorsque vous êtes en déplacement à l’étranger, vous pouvez continuer à utiliser votre téléphone mobile. Cet accès, dénommé itinérance, a toutefois un coût. À l’étranger, vous utilisez le réseau d’un opérateur ayant passé un accord commercial et technique avec votre opérateur d’origine. Vous êtes alors soumis à une tarification de vos services (communications, SMS, Internet…) qui peut être extrêmement élevée.
C’est pourquoi, au sein de l’Union Européenne, depuis le 1er mars 2010, votre consommation en itinérance (mais pas votre consommation nationale) ne peut dépasser un palier fixé par défaut à 50€ HT. À l’approche de ce palier, vous recevrez un SMS d’alerte et vous pourrez débloquer ce palier si vous le souhaitez.

LES MINEURS

Sauf cas particuliers (mineur émancipé) il faut être majeur pour signer un contrat. Ne laissez pas votre enfant mineur acheter seul son offre de téléphonie et son téléphone portable.
C’est le titulaire du contrat qui peut bénéficier des clauses de résiliation anticipée : si vous achetez un téléphone à un enfant étudiant qui risque de poursuivre sa scolarité à l’étranger, il ne pourra pas invoquer son déménagement pour obtenir une suspension ou une résiliation si son nom n’apparaît pas sur le contrat.

LES ASPECT JURIDIQUES

En raison de ses caractéristiques propres, le marché de la téléphonie mobile – et des communications électroniques en général – fait l’objet d’une régulation spécifique qui s’applique en sus de la réglementation générale. Notamment, la loi Chatel du 3 janvier 2008 renforce significativement la protection économique du consommateur dans ce domaine. Vous pourrez trouver cette réglementation spécifique aux articles L121-81,
L121-84 et L121.85 du code de la consommation qui est accessible sur le site legifrance.
En cas de litige avec votre opérateur, il est conseillé de contacter son service aprèsvente puis son service consommateur. En cas de désaccord persistent, il est vivement recommandé de faire appel au médiateur des communications électroniques. Il peut vous permettre, au moyen d’une procédure très simple, de régler votre différend à l’amiable avant de porter l’affaire en justice.
Pour toute information complémentaire (souscription du contrat, durée d'abonnement, litiges, résiliation...), consultez le guide pratique des communications électroniques qui intègre en particulier les nouvelles  ispositions en faveur des consommateurs introduites par la loi Châtel du 3 janvier 2008."

Ce texte concernant les téléphones mobiles est extrait du Guide édité par la DGCCRF au mois de décembre 2010 et disponible à l'adresse suivante sur le site du Ministère de l'économie.


Vous pouvez consulter la note de satisfaction synthétique sur Testntrust des trois principaux opérateurs :



lundi 3 janvier 2011

Une personne sur quatre pas satisfaite de ses cadeaux

Selon une étude publiée par Priceminister, un internaute sur quatre ne serait pas satisfait de ses cadeaux, ce qui le pousse à les revendre ! La revente des cadeaux est devenue le nouveau sport d'après fêtes de fin d'année.
Toujours selon cette étude "2 personnes sur 3 estiment qu’on trouvera normal à terme de revendre ses cadeaux, mais on l’avoue encore très peu à celui qui nous a fait le cadeau !".
Cette pratique tend à se généraliser avec le développement des sites tels qu'Ebay, Leboncoin, Priceminister, Amazon ou encore la FNAC qui permet à ses clients de faire également la même chose.
Entre 2009 et 2010 la revente des cadeaux est passée de 13,6 à 20,2 % des 1368 personnes interrogées.
Le site Priceminister a confié à un anthropologue de la consommation de l’université Paris Descartes l'étude de ce phénomène en développement.
On y apprend que près de la moitié des parents par exemple n'a pas l’intention d’empêcher leurs enfants de revendre certains cadeaux et que la moitié des personnes interrogées fait preuve d’une attitude positive à l’égard de celui qui revendrait le cadeau offert.
Presque un revendeur de cadeaux sur 4 anticipe qu’il va revendre son cadeau une fois celui-ci « utilisé », tandis qu'une personne sur trois trouve encore l'idée choquante.
A l'occasion de Noël de l'année dernière déjà, un internaute sur quatre n’était pas satisfait de ses cadeaux.
Ceux qui pratiquent la revente estiment qu'elle leur apporte la satisfaction de :

  1. Permettre à quelqu'un d’autre de se faire plaisir en rachetant un autre objet (38%),
  2. Se faire plaisir à soi en rachetant un autre objet qui lui nous plaira (31%),
  3. Gagner de l’argent même un peu (15%) ou bien ne pas jeter, faire un geste pour l’environnement (15%).

Poussés par la crise, les français ne sont pas pour autant fiers de cette pratique : 15 % des revendeurs de cadeaux l’ont avoué à la personne qui le leur a offert.
Jadis on disait qu'on allait déposer chez "ma tante", le nom populaire donné au « mont de piété » (crédit municipal) : une pratique qui ne date pas d'hier !
Preuve sans aucun doute que la vente sur Internet est en voie de banalisation.
On ne s'étonnera pas de trouver dans les classements issus des avis consommateurs de Testntrust du mois de décembre et janvier des produits mal classés qui seront revendus !

Source : étude Vovici.com pour PriceMinister, sondage en ligne du 18 au 24 novembre sur une base de  répondants représentatifs de la population des internautes Français acheteurs en ligne.