lundi 3 janvier 2011

Une personne sur quatre pas satisfaite de ses cadeaux

Selon une étude publiée par Priceminister, un internaute sur quatre ne serait pas satisfait de ses cadeaux, ce qui le pousse à les revendre ! La revente des cadeaux est devenue le nouveau sport d'après fêtes de fin d'année.
Toujours selon cette étude "2 personnes sur 3 estiment qu’on trouvera normal à terme de revendre ses cadeaux, mais on l’avoue encore très peu à celui qui nous a fait le cadeau !".
Cette pratique tend à se généraliser avec le développement des sites tels qu'Ebay, Leboncoin, Priceminister, Amazon ou encore la FNAC qui permet à ses clients de faire également la même chose.
Entre 2009 et 2010 la revente des cadeaux est passée de 13,6 à 20,2 % des 1368 personnes interrogées.
Le site Priceminister a confié à un anthropologue de la consommation de l’université Paris Descartes l'étude de ce phénomène en développement.
On y apprend que près de la moitié des parents par exemple n'a pas l’intention d’empêcher leurs enfants de revendre certains cadeaux et que la moitié des personnes interrogées fait preuve d’une attitude positive à l’égard de celui qui revendrait le cadeau offert.
Presque un revendeur de cadeaux sur 4 anticipe qu’il va revendre son cadeau une fois celui-ci « utilisé », tandis qu'une personne sur trois trouve encore l'idée choquante.
A l'occasion de Noël de l'année dernière déjà, un internaute sur quatre n’était pas satisfait de ses cadeaux.
Ceux qui pratiquent la revente estiment qu'elle leur apporte la satisfaction de :

  1. Permettre à quelqu'un d’autre de se faire plaisir en rachetant un autre objet (38%),
  2. Se faire plaisir à soi en rachetant un autre objet qui lui nous plaira (31%),
  3. Gagner de l’argent même un peu (15%) ou bien ne pas jeter, faire un geste pour l’environnement (15%).

Poussés par la crise, les français ne sont pas pour autant fiers de cette pratique : 15 % des revendeurs de cadeaux l’ont avoué à la personne qui le leur a offert.
Jadis on disait qu'on allait déposer chez "ma tante", le nom populaire donné au « mont de piété » (crédit municipal) : une pratique qui ne date pas d'hier !
Preuve sans aucun doute que la vente sur Internet est en voie de banalisation.
On ne s'étonnera pas de trouver dans les classements issus des avis consommateurs de Testntrust du mois de décembre et janvier des produits mal classés qui seront revendus !

Source : étude Vovici.com pour PriceMinister, sondage en ligne du 18 au 24 novembre sur une base de  répondants représentatifs de la population des internautes Français acheteurs en ligne.